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    Le  cheval de trait désigne  un cheval, quelle que soit sa race, s'il est employé pour la traction  hippomobile. La France,  la Belgique  et les États unis ont fini par sélectionner certaines races robustes et  endurantes pour les travaux les plus rudes : labours, transport ou  traction de lourdes charges (matériel d'artillerie, par exemple, ou le  débardage des troncs d’arbre, des blocs de pierre dans les carrières. 
        Leur nom évoque  leur contrée d’origine ; ils sont présents dans toutes les régions. Ils  mesurent de 1,60 m à 1,80 m au garrot, à l’épaule (plus grand que les autres  races), pèsent de 500 kg à plus d’une tonne. Ils ont en général des épaules  verticales, puissantes, un dos court et une croupe très musclée. 
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        Le cheval de labour 
        (Les très riches heures)  | 
  
  
    | 0. Agence Detectivarium | 
    
      
        Les neuf races de trait français 
Le Cheval Breton  (Armorique), Le Cob Normand (marais du Cotentin et du Bessin), Le Boulonnais  (Caps et marais d’Opale), le Trait du Nord (Pas-de-Calais, Escault),  L’Ardennais (Ardennes), le Percheron (Perche), l’Auxois (Bourgogne), le Trait  Poitevin Mulassier (Poitou), le Trait Comtois (Franche-Comté, Haut-Jura).            | 
          
          Le trait Breton 
        creative common 
        photo : Jebulon | 
         
      
     
            
      
        
          L’attelage d'autrefois 
            Jusqu’au milieu  du XIXe siècle, le cheval était le seul moyen de locomotion rapide et  pratique ; puis sont apparus le train et l’automobile. On l’utilisait en  monte : les cavaliers, ou en attelages pour tirer des véhicules. Il  pouvait s’agir du transport de personnes (voitures, carrosses, puis diligences)  ou de matériaux (chariot, charrettes, carrioles, charrois). 
            L’attelage était en fonction de la taille du véhicule, un cheval pour  les petits cabriolets, fiacres, landaus. De deux à six chevaux (voire plus)  pour les calèches, les roulottes les fardiers, les omnibus ou les tombereaux.              | 
           
       
      
        
           
                  Un attelage militaire en 1917
                  creative common, photo : David McLellan  | 
           
              Le halage des péniches  | 
         
       
      
        
          L’attelage d'aujourd'hui 
            L’attelage est  devenu à notre époque un sport comme l’escrime.  
            Un attelage se  compose d’une voiture, d’un, deux ou quatre chevaux et d’un meneur qui peut  être aidé de grooms.  
            Tous les chevaux  peuvent être attelés mais certaines races ont de meilleures dispositions pour  cette disciplines. On peut associer des chevaux qui galopent à des trotteurs.  Au meneur de maîtriser son attelage pour bénéficier des qualités de chaque  animal. 
            Le concours complet d’attelage se compose  de trois épreuves : 
                Le dressage : Les concurrents sont  notés sur le style, la qualité des allures (pas, trot, galop), et sur la  présentation de l’attelage. Le meneur est jugé sur la maîtrise de son attelage  et ses qualités équestres. 
                Le marathon : l’épreuve, se  déroule sur des parcours différents, en terrain varié. Elle est chronométrée.  Comptent : la vitesse, la maniabilité et les capacités physiques des  chevaux. Certaines sections du parcours se font sur route, avec allure libre ou  imposée (pas ou trot), d'autres comportent des obstacles naturels ou  artificiels, au nombre de 5 à 8. Les concurrents sont chronométrés  individuellement. 
                L'épreuve de maniabilité : elle  s'effectue sur des circuits jalonnées par 16 à 20 portes, balisées par des balles  de paille posées sur des cônes qu’il ne faut pas accrocher. Les pistes peuvent  être aménagées dans une carrière d'équitation (centre équestre) ou tout espace  plat, mais la dureté du sol est indispensable. Des pénalités sont infligées  pour le dépassement de temps ou pour chaque balle renversée. 
            Certains  concours en attelage comportent un parcours d'orientation. Il en existe aussi  pour les poneys. Seuls les attelages en solo,  en paire ou en team (voir ci-dessous) sont admis dans les concours officiels.               | 
           
        
          Les différentes sortes d'attelage 
            Il existe différentes  manières d’atteler des chevaux : 
  - en solo :  un seul cheval  entre les brancards. 
  - en tandem : deux chevaux sont attelés l'un derrière l'autre. 
  - en paire : deux chevaux côte à côte, un de chaque côté du timon  (barre de bois ou de métal qui permet la rotation de la voiture). 
  - en team : quatre chevaux en deux lignes. Ceux de devant sont  les chevaux de volée, ceux de  derrière les timoniers. 
  - par triple paire ou quadruple paire (rares). 
  - à l'évêque : trois chevaux de front. 
   - à la troïka (attelage russe) : trois chevaux côte à côte (deux  galopeurs sur les côtés avec un trotteur au milieu). 
   - à la daumont : attelage en double paire, les chevaux de gauche sont  montés par un postillon. à la 1/2  daumont : une paire de chevaux avec un postillon sur le timonier  gauche (pas de meneur dans la voiture).  | 
            
            Attelage à la daumont  
          creative common, photo : Morburre | 
         
        
           
              Attelage en solo 
              creative common, photo :  Beideler René  | 
           
          Attelage en paire 
          creative common, photo :  Beideler René  | 
           
                Attelage à l'évêque 
                creative common, 
                photo :  Chevalandrieu
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              Attelage à la troïka creative common,  
              photo : Лена  | 
         
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    Le   savais-tu ? 
         
        Il n'y avait pas que des attelages pour les chevaux. Les boeufs, les ânes, les yaks, les dromadaires, les buffles, les rennes... étaient également utilisés comme animaux de trait. Même les chiens et les moutons. Un carrosse pour le roi de Rome était tiré par des moutons...  
      Paire de boeufs de trait 
        creative common, photo : Turzh
  
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