baniere detectivarium

Guillaume &
Mikajoh

Saint-Hippolyte et les grottes

empreinte

Saint-Hippolyte, cité très ancienne, est traversée par le Doubs et le Dessoubre. Les premiers habitants se sont établis au pied de la grotte de la Roche. Nommé tout d'abord Villa Sancti Hyppolyti, c'était la capitale du comté de La Roche et de la Franche-Montagne qui comprenait les seigneuries de Saint-Hyppolite, Maîche et Saint-Julien toutes dépendantes du fief du comté de Montbéliard.



Saint-Hippolyte
creative common, auteur : Arnaud 25


0. Agence Detectivarium

Collégiale Notre -Dame
creative common, autheur : Yesuitus2001

En 1303, le comte Jean II de la Roche fonde un chapitre de huit chanoines et fait édifier cette collégiale en 1308 au bord du Doubs sur une chapelle édifiée en 1040 avec un clocher-porche initialement de style gothique. Elle possède quatre autels afin que les chanoines puissent dire plusieurs messes en même temps. Le sol est pavé des pierres tombales des comtes de la Roche, de chanoines du chapitre et d'habitants de la cité. Le clocher à dôme à impériale remplace la tour gothique initiale brulée par les mercenaires du roi Gustave II Adolphe de Suède durant la guerre de Dix Ans (1634-1644).

1. Les livres
2. Prochaines parutions
3. Les auteurs
4. Autour des livres
5. Jeux
6. Bonus



Au bord du Doubs
creative common, auteur :
Arnaud 25

Le Dessoubre, affluent du Doubs
à Saint-Hippolyre
creative common, auteur : André Alliot


Saint-Hippolyte est couronnée au nord par une longue falaise qui se prolonge vers l’est. C'est là que l'on découvre les grottes de la Roche et du Bisontin.
Le château de la Roche était l’un des rares châteaux troglodytes de Franche-Comté. Il a été édifié par les Comtes de la Roche, entre les XIe et XIIe siècles. Il a été rasé sous les ordres de Louis XIV. Il comprenait deux bâtiments, séparés par une cour et un fossé.
Le premier, flanqué de deux tours rondes, mesurait environ trois mètres de largeur et fermait complètement l’entrée de la grotte.
Le second formait le corps principal de l’édifice, et comptait quatre pièces : une cuisine, un poêle et deux chambres, le tout sur une largeur de six mètres.
Une échelle qui partait d’une ouverture dans le toit, permettait de gagner directement le poste de guet, placé à gauche de l’entrée, à une trentaine de mètres du sol.
Aujourd’hui, il ne reste quasiment rien de la première muraille. Le poste de guet est mieux conservé.
Au fond de la vaste galerie, on accède directement à une rivière souterraine.

L’abri sous-roche (grotte du Bisontin), profond de dix-huit mètres et large de sept, n’a livré que peu de vestiges paléontologiques (quelques restes d’ours des cavernes, bouquetins et rennes).
Il aurait été occupé à deux époques préhistoriques différentes, durant l’Aurignacien (-25 000 ans) et le Magdalénien (-12 000 ans) : quelques outils y ont été retrouvés (grattoir, couteau-grattoir, aiguille en os, grattoir-burin, perçoir).


Le savais-tu ?

L’abri porte aussi le nom de Grotte du Bisontin car une légende raconte qu’un contrebandier originaire de Besançon y entreposait ses marchandises.

 
point interrogation
PARTENAIRES-contacts-plan d'accés-mentions légales