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Guillaume &
Mikajoh

La libération de Paris

empreinte


Résistants arrêtés par la Milice
creative common, source : German Federal Archive

La libération de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale a lieu du 19 au 25 août 1944. Elle met fin à quatre années d'occupation par les Allemands, épaulés par le gouvernement de collaboration de Vichy dirigé le maréchal Pétain.
Paris manque de tout, la population est affamée car tous les produits sont réquisitionnés par l’armée allemande et le peu qui reste est rationné.
La police allemande (Gestapo) et la police française traquent les Juifs et les résistants avec l’aide de la Milice, une organisation paramilitaire créée par Vichy. Les exécutions de résistants ou d’otages sont quasi quotidiennes.

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Le débarquement des Alliés en Normandie le 6 juin 1944 redonne espoir aux Parisiens. En août 1944, les forces alliées progressent vers l'est de la France. Les généraux américains Eisenhower et Bradley prévoient de contourner Paris pour ne pas être ralentis dans leur progression vers l’Allemagne. Le général Kœnig, commandant en chef des Forces françaises de l'intérieur, estime qu’il faut préparer une insurrection à Paris où Hitler avait ordonné la destruction des ponts et des monuments et l’écrasement de toute résistance. Avec l'accord du général De Gaulle, le général Leclerc donne alors l'ordre de marche sur Paris aux éléments de reconnaissance de la 2e division blindée.
Le 10 août 1944, le signal de l'insurrection est donné à Paris.


Evolution du front en juillet et août 1944
creative common, source : U.S. Army soldier

La Résistance parisienne est pauvrement équipée mais enthousiaste. Elle est commandée par le colonel FFI (Forces françaises de l'intérieur) Rol-Tanguy, pour l'Ile-de-France. Les cheminots se mettent en grève le 10 août ainsi que les employés du métro de Paris. La police rejoint les grévistes, suivie des postiers. Le 18 août, Rol-Tanguy fait apposer les affiches d'appel à la mobilisation générale des Parisiens et au déclenchement de l'insurrection. Le lendemain, 2000 policiers résistants s'emparent de la Préfecture de Police, hissent le drapeau tricolore sur le bâtiment et sur la cathédrale Notre-Dame. Des barricades sont dressées un peu partout dans la ville, entravant les mouvements des véhicules allemands.

Le 20 août, Rol-Tanguy installe son PC sous la place Denfert-Rochereau, près de l’entrée du métro. C’est de là qu’il va diriger et coordonner les combats dans Paris et la banlieue.


Le char Sherman de la 2e DB

creative common, auteur : The shadock


Char tirant sur tireur embusqué
creative common, auteur : comité de Libération du cinéma français


Soldats de la 2e DB à l'Arc de triomphe
creative common, photo :United States Army Signal Corps photographer

Résistants pendant la bataille
creative common, domaine public

Après des combats de rue acharnés, l'acte de reddition est signé le 25 août par le général allemand Von Choltitz, le général Leclerc et le colonel Rol-Tanguy (ci-contre).

 

 

 

Charles de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République française, fait à l'Hôtel de ville son fameux discours dont un extrait est resté célèbre : « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! »


L'acte de reddition du 25 août 1944
creative common, auteur : Gind2005


la triomphale descente des Champs-Elysées par le général de Gaulle
creative common,  photo : Imperial War Museums



Le défilé du 26 août 1944
creative common, source : Library of Congress's Prints and Photographs division

Le savais-tu ?

Un attentat a eu lieu contre le général de Gaulle, après la cérémonie à Notre-Dame de Paris le 26 août 1944, avant que le cortège regagne la rue Saint-Dominique. Une mitraillade a éclaté. Le véhicule qui roulait en tête du cortège a été traversé par des balles. Le cortège a ensuite bifurqué dans une rue adjacente. Arrivé au ministère de la Guerre, l'état de la voiture a été constaté par les membres du cabinet du général de Gaulle qui a recommandé à ses collaborateurs : Surtout, pas un mot de cette affaire.

 
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