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Guillaume
&
Mikajoh
George Sand
empreinte

George Sand, de son vrai nom Amantine Aurore Lucille Dupin, est un écrivain du XIXe siècle. Elle est née en 1804 à Paris, et décédée dans sa propriété de Nohant, en plein coeur du Berry. Arrière-petite-fille du maréchal de France, Maurice de Saxe, Aurore est élevée dans une famille d’aristocrates. Ses grands-parents paternels viennent habiter le Berry, à Châteauroux. Au moment de la révolution, sa grand-mère Marie-Aurore de Saxe devenue veuve achète une belle propriété dans un petit village du centre de la France, à Nohant, où ils espèrent trouver la paix loin de l’agitation de la capitale.


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George Sand


Marie Aurore de Saxe

La mère d’Aurore, quant à elle, est issue d’une famille prolétaire de petits commerçants. Elle va donc grandir avec cette double éducation, à la fois proche du peuple et aristocratique. A quatre ans, elle va perdre successivement son petit frère âgé de quelques semaines et son père victime d’un accident de cheval, alors qu’ils sont en vacances à Nohant. Moins d’un an plus tard, sa grand-mère va donner de l’argent à sa bru, la mère d’Aurore, pour qu’elle lui laisse la garde de l’enfant et assure son éducation bourgeoise.

 

La maison de George Sand à Nohant
Aurore Dupin va grandir à Nohant, où elle va être tiraillée entre son éducation stricte et aristocratique et son goût pour la campagne, la vie simple des gens du peuple, des paysans, choyée par sa grand-mère qu’elle adorait. Après le décès de celle-ci en 1821, elle va se marier, alors qu’elle n’a que 17 ans, à un baron dont elle n’est pas amoureuse, afin de se libérer de l’emprise de sa mère. Ce mariage sans amour finira par une séparation de corps à la demande de l’auteur (le divorce n’existait pas encore). Les femmes à cette époque n’avaient aucun droit et étaient soumises à leur époux.

C’est une grande victoire pour les femmes qu’offre celle qui deviendra George Sand, en récupérant la garde de ses enfants Maurice et Solange, et surtout la pleine jouissance de ses propriétés. En se mariant les femmes devenaient la propriété de leur époux dès le jour du mariage et pour toujours. Les femmes n’avaient aucun droit, et aucun homme n’aurait prêté attention aux écrits d’une simple femme, à quelques exceptions comme la comtesse de Ségur.

Ses premiers essais d’écrivains le sont en tant que journaliste, en collaboration avec un homme dont elle est tombée amoureuse, Jules Sandeau. Afin de pouvoir fréquenter des cercles littéraires, elle s’habille en homme, fume la pipe et signe ses écrits d’un prénom masculin George et d’un nom d’emprunt Sand, inspiré par son amant. C’est le début de succès littéraires. Elle va également s’investir en politique, n’hésitant pas à aller combattre sur les barricades lors de la révolution de 1830. C’est une femme qui va s’engager pour défendre les droits des femmes et les droits du peuple.


Le salon à Nohant
Au décès de sa grand-mère elle reviendra vivre à Nohant, revenant à Paris régulièrement pour rencontrer ses éditeurs ou participer à des soirées mondaines. Elle fera de Nohant une demeure pleine de vie, où elle a énormément reçu les plus illustres artistes de l’époque (Chopin, Balzac, Delacroix, Liszt, Flaubert), tout en étant très proche des villageois avec qui elle entretenait des rapports réguliers. Elle écrivit plusieurs romans mettant en scène les paysans, vantant leurs moeurs, leur courage.
 

Dans son château, elle fit installer une cuisine très moderne pour l’époque, ainsi qu’un petit théâtre qui pouvait accueillir cinquante personnes. Elle écrivait les pièces de théâtre avec son fils Maurice, il fabriquait des marionnettes qu’elle habillait, et ils invitaient les gens du village à venir passer de bonnes soirées culturelles. Elle passa beaucoup de temps aussi dans sa maison de campagne l’Algiraà Gargilesse sur la vallée de la Creuse.

 

La cuisine

Le théâtre
 

Les marionnettes

L'Algira
 
Elle est décédée en 1876 à 72 ans, dans son lit en prononçant ces mots, "Laissez verdure", qui demandaient qu’on la laisse voir la verdure de son parc de sa fenêtre depuis son lit, notamment les deux grands cèdres qu’elle avait fait planter à la naissance des ses deux enfants. Elle est enterrée avec ses enfants, parents et sa grand-mère dans le petit cimetière privé du château.
 

Les deux cèdres

Sa tombe
 
George Sand a écrit de très nombreux romans : La mare au diable, Indiana, La Petite Fadette, François le Champi, etc. pour n’en citer que quelques uns. Elle reste une femme remarquable, avant-gardiste, qui a prit la défense des droits des femmes et reste un exemple pour toutes les femmes d’aujourd’hui.
 

Le savais-tu ?

Fils d'un receveur des impôts, Jules Sandeau fait ses études à Bourges, puis se lance à Paris sans grande conviction dans des études de droit et commença à fréquenter le milieu littéraire parisien. Lors d'une réception, on lui présenta la jeune Aurore Dupin, baronne Dudevant, avec laquelle il engage une liaison. Ils écrivent ensemble un roman, Rose et Blanche, ou la Comédienne et la religieuse, qui paraît en 1831 sous le pseudonyme de Jules Sand. De ce nom, Aurore Dupin gardera pour elle le pseudonyme de Sand et lui ajoutera le prénom masculin de George écrit à l'anglaise (la littérature anglaise étant alors à la mode) devenant ainsi en littérature George Sand.

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