Le Gâtinais français


Guillaume & Mikajoh	Le Gâtinais français
	Le Gâtinais n’est pas à proprement parler une région. C’est une zone géographique qui s’étend sur plusieurs départements : le Loiret, l’Essonne, la Seine-et-Marne, l’Yonne. Ses limites naturelles sont : au nord la Seine, à l’est l’Yonne, au sud la forêt d’Orléans et à l’ouest l’Essonne. À l'origine, Château-Landon représentait la capitale historique de l'ensemble puis cet espace a été réparti en deux secteurs : nord et sud. Au nord, le Gâtinais français (dans le sens de francilien) se voit reconnaître Nemours comme capitale. Au sud, c’est Montargis qui tient ce rôle au sein du Gâtinais orléanais. Le Gâtinais est sous l’influence de villes comme Fontainebleau, Montargis, Pithiviers, Joigny, Sens, Auxerre, Melun, Orléans et même Paris.
0. Agence Detectivarium 1. Les livres 2. Prochaines parutions 3. Les auteurs 4. Autour des livres 5. Jeux 6. Bonus	Carte Google Maps de la région du Gâtinais français
	Limites du parc naturel régional du Gâtinais	Depuis 1999, le Pays du Gâtinais regroupe 75 communes situées dans l’arrondissement montargois. Le canton de Bellegarde intègre désormais le Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais au même titre que l’arrondissement de Pithiviers. Dans les départements de l’Essonne et de la Seine-et-Marne, 69 communes font maintenant partie du parc naturel régional du Gâtinais français. 17 communes et 4 communautés de communes mentionnent le nom du Gâtinais.
	Le Gâtinais propose des paysages différents. Les sols limoneux à l’ouest du Loing favorisent les cultures diverses tandis que l’est est couvert de forêts, de bocages et d’étangs.	Etang de Paucourt (forêt de Montargis) photo : Ghislaine Lesueur
	Aux côtés des nombreuses spécialités locales, le Gâtinais est réputé pour son miel, son pâté, son safran et sa poule. Le pâté du Gâtinais est une sorte de tourte au lapin, avec des poireaux, de la crème fraiche et des pommes de terre. À l’origine, il se cuisinait avec du lièvre. Au XIXe siècle, le miel du Gâtinais était le plus consommé dans la capitale. Il se vendait en baril de 40 kgs.
	La poule gâtinaise creative common, photo : Cyrrus Smith	Fleur de safran creative common, photo : KENPEI
	La cité médiévale de Ferrières-en-Gâtinais, Château-Landon, le château de la Motte à Châteaurenard et le site gallo-romain de Sceaux-du-Gâtinais sont les ensembles les plus remarquables. Vestiges du château de Château-Renard photo : Ghislaine Lesueur	Eglise Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Ferrières-en-Gâtinais creative common, photo : MOSSOT
		Château-Landon, tour Saint-Thugal et abbaye Saint-Séverin creative common, photo : Thomas Clouet
	Aux abords du Loing et de ses affluents, des menhirs se dressent dans la campagne ainsi que d’anciennes bâtisses, fermes, moulins, thermes, ruines gallo-romaines.	Le menhir de la chaise à Louzouer photo : Ghislaine Lesueur
	Lieu de culte de Sceaux-du-Gâtinais Creative common, photo : Franz53sda

Le savais-tu ?

Dans le Gâtinais francilien, la commune de Barbizon fut très appréciée des pré-impressionnistes comme Théodore Rousseau et Jean-François Millet. Le moulin de Dannemois fut la résidence secondaire de Claude François, le chanteur yéyé des années 60-70.

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