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Guillaume & |
Le cirque |
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Un cirque est une troupe d'artistes, traditionnellement itinérante, qui comporte le plus souvent des acrobates, des jongleurs, des numéros de dressage et de domptage d’animaux, des spectacles de clowns et des tours de magie. De nos jours, le cirque est un spectacle vivant et populaire organisé autour d’une scène circulaire qui lui doit son nom. |
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Le mariage du monde équestre militaire et du monde forain autour du cercle est établi. Cette nouvelle forme de spectacle, fondée essentiellement sur des exercices équestres, fut ensuite introduite en France par Astley en 1774, puis reprise par Antonio Franconi et ses descendants. C'est seulement au XIXe siècle lors des vagues de colonisation que furent introduits en France et en Allemagne les premiers animaux sauvages. |
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Au XIXe siècle, le cirque équestre s'est développé dans les cirques stables construits dans différentes villes de France, à Paris puis en province. La famille Franconi fonda successivement, à Paris, trois théâtres de cirque portant le nom de Cirque Olympique : |
![]() Le cirque d'hiver creative common, photo : DXR |
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En 1856, Théodore Rancy fonda son premier cirque (chapiteau ambulant) à Rouen, puis construisit les suivants en dur : à Genève (1875), Lyon (1882), Le Havre (1887), Boulogne-sur-Mer (1888), Amiens (1889), Rouen (1893), etc. |
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À la fin du XIXe siècle, Paris connut cinq cirques sédentaires en activité : |
![]() Les saltimbanques de Henri Gray creative common, photo : Peter Jacobs |
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Le cirque-ménagerie succéda au cirque équestre du XIXe siècle. Fondé en 1854 par une famille anglaise, les Pinder, le Cirque Britania traverse la Manche dès 1868 et prend le nom de cirque-hippodrome des frères Pinder. Les convois étaient tirés par des chevaux. |
![]() La queue devant le cirque Medrano |
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Entre les deux guerres mondiales, les cirques français annexèrent à leur établissement une ménagerie, jusque-là spectacle forain. L'inverse se produisit également, les ménageries foraines ajoutant un spectacle de cirque à leur établissement. C'est aussi à cette époque que les cirques français motorisèrent leurs convois routiers. Ainsi s'imposèrent en France : le Zoo-Circus des frères Court (1921-1932), premier grand cirque voyageur français, le Cirque des 4 frères Amar (1924), celui des 4 frères Bouglione (1933), Pinder (1928-1972, direction Charles Spiessert). |
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Dans les années 1970, le cirque d'alors s’essouffle, en mal de renouveau, pendant que le mouvement du nouveau cirque fait son apparition en France. Il est porté par la démocratisation du cirque avec l’ouverture d’écoles de cirque agréées par la Fédération française des écoles de cirque. Le cirque s’ouvre et se remet en question. Ce genre de spectacle qui s'est davantage théâtralisé (comme Archaos, Cirque Baroque, Cirque Plume, Zingaro, la Compagnie Mauvais Esprits, etc.) a remis en question les conventions du cirque, dit désormais cirque traditionnel qui demeure cependant bien vivant, assimilant certaines des innovations du nouveau cirque. Les spectacles d'Arlette Gruss, par exemple, adoptent des costumes et des musiques proches de celles des québécois du Cirque du Soleil tout en continuant à présenter des numéros des disciplines traditionnelles, en particulier des exercices de dressage. |
![]() Le cirque de Charlie Chaplin creative common, auteur : Sir Julian Esteban L. |
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Le savais-tu ? Le Wild West Show de Buffalo Bill, créé en 1884, effectua une tournée en Europe en 1889 et en 1905. Le spectacle de l'Ouest américain marqua longtemps les esprits notamment en France où Sampion Bouglione père récupéra un stock d'affiches du véritable héros du Far West, acquit en 1926 un grand chapiteau d'occasion et lui donna le nom de Stade du Capitaine Buffalo Bill. |
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